Affrancatura con 10 kreuzer austriaci, annullamento ungarese « FIUME / 1° maggio 1897 », busta intestata d’una compania marittima inglese…


Ma perchè questa lettera NON è una lettera via di mare Impero austriaco/ Inghilterra !? …
… la risposta è nel bollo « PAQUEBOT » (piroscafo) !!
Mi spiego :
nel ambiente del « Union Générale des Postes / Union Postale Universelle », nel ultimo quarto del XIX° secolo, era stata firmata la Convenzione di Vienna il 4 luglio 1891.
Il suo scopo, cogli allegati di 1893 e 1894, era di gestire, in modo efficace e uniformato, il corriere sbarcato dai piroscafi in sosta nei vari porti del loro percorso.
Definizione dal Dizionario dell’Accademia Italiana di Filatelia e Storia postale :
Paquebot. Bollo in uso dall’inizio del 1894 per giustificare, sulle corrispondenze impostate in alto mare a bordo di piroscafi e perciò affrancate con valori del Paese cui appartiene il piroscafo stesso, l’annullamento di francobolli di un Paese con il bollo di un’altro Paese
La realtà sembra un po’ più complessa : l’ufficio del porto puo’ essere confrontato a lettere già affrancate, ma ad un altro momento del percorso (aggiungo, purtroppo (?) in francese, i testi ufficiali dell’epoca).
Dunque, per capire nostra lettera :
Si svolge d’una nave della « Orient Steam Navigation Company », societa di navigazione inglese, creata circa 1877-78, e attiva sulla linea Inghilterra / Australia (« linea d’Oriente »).
Un(a) passaggiero(a) imbuca allo scalo di Fiume (parte ungarese del impero austro-ungarico) una lettera per Nunthorpe in Inghilterra.
Forse è sul tragitto di partenza Inghilterra/Australia e vuole dare prime notizie del inizio del suo viaggio ; o allora è sul tragitto di ritorno, e vuole annunciare a casa il giorno d’arrivo. Credo chè la prima situazione sia la buona.
L’ufficio di Fiume (=Rijeka), conformamente alle regole dell’UGP, annulla e assicura l’instradamento della lettera verso la sua destinazione finale dove giunge qualche giorno dopo :
Abbiamo cosi due « stranezze »:
un francobollo austriaco con annullo ungarese (del tutto inusuale perchè i francobolli in moneta austriaca non hanno corso nella parte ungarese del Impero) ,
una lettera inoltrata via di terra malgrado quale chè puo’ fare credere il bollo… marittimo, che indica, infatti, la provenienze primaria della lettera : bollata a Fiume, ma non originaria DA Fiume !
Laurent

Allegati :
A partir du 1er juillet 1892, les courriers déposés en mer suivent les règles suivantes, édictées par la Convention de vienne du 4 juillet 1891 :
Article 11. ― 3. :
Les correspondances déposées en pleine mer à 1a boite d'un paquebot ou entre les mains des commandants de navires peuvent être affranchies au moyen des timbres-poste et d'après le tarif du pays auquel appartient ou dont dépend ledit paquebot. Si le dépôt à bord a lieu pendant le stationnement aux deux points extrêmes du parcours ou dans l'une des escales intermédiaires, l'affranchissement n'est valable qu'autant qu'il est effectué au moyen de timbres-poste et d'après le tarif du pays dans les eaux duquel se trouve le paquebot.
Article VI. ― 3. :
L'application des timbres sur les correspondances déposées sur les paquebots dans les boîtes mobiles ou entre les mains des commandants incombe, dans les cas prévus par le paragraphe 3 de l'article 11 de la Convention, à l'agent des postes embarqué ou, s'il n'y en a pas, au bureau de poste auquel ces correspondances sont livrées.
Rectificatif du Bulletin Mensuel n° 11, de novembre 1893 :
Le cas échéant, ce bureau frappe ces correspondances, indépendamment de son timbre à date ordinaire, d'un timbre ou griffe fournissant la mention Paquebot, mention qui peut aussi être inscrite à la main
Bulletin Mensuel n° 1, de janvier 1894 :
Les correspondances apportées par des bâtiments français ou étrangers en dehors des dépêches régulières et remises à la main au bureau de poste du port français de débarquement, sont frappées par ce bureau, au recto, de son timbre à date ordinaire. Lorsque ces correspondances, affranchies ou non affranchies, n'ont pas été préalablement timbrées dans le pays d'origine ou à bord, le bureau français du port de débarquement les revêt de la mention "Paquebot" qui doit figurer à côté de son timbre à date. Il oblitère, en outre, s'il y a lieu, les timbres-poste. La mention "Paquebot" est appliquée au moyen d'une griffe ou inscrite à la main. Elle est destinée à indiquer que les correspondances ne sont pas originaires du bureau français qui, le premier, les a timbrées.